par Marie Dim 14 Mar - 18:20
alors corrigé type pour "les zones dynamiques en europe"
Une zone dynamique se définit comme un espace régional connaissant sur 10 ou
20 ans une croissance démographique, économique et sociale. Ces dynamiques
sont dues à des facteurs internes et externes, et peuvent s'inscrire dans des
échelles nationales, régionales, communautaires et continentales. Au total,
l'Europe apparaît comme un espace polycentrique. En effet, au sein même de
l'espace européen, existent des niveaux de développement et des espaces de
dynamisme extrêmement différents, en nature et en qualité dont le gradient
oppose une Europe occidentale, une Europe centrale ou médiane et une Europe
orientale.
Les espaces liés aux grandes métropoles sont les plus dynamiques. On note des
concentrations significatives : populations et sièges sociaux se rassemblent dans
les espaces médians de l'Europe, zones elles-mêmes plus densément irriguées
par les moyens de communication. Quant aux aides distribuées par l'UE aux
régions en retard de développement, c’est l'inverse : la zone médiane est moins
concernée, pour autant, elle comporte des petites régions en retard. En France,
on peut citer par exemple le littoral nord, la région Nord-Pas-de-Calais, les
Vosges, les Alpes... Les raisons de ces retards sont liées aux difficultés de
reconversion des vieux bassins industriels ou encore à un fort exode rural qui
nécessite un soutien au développement des activités rurales. Certaines de ces
régions témoignent parfois d'un réel dynamisme du fait des processus de
reconversion opérés dans des secteurs plus innovants.
On peut définir les zones dynamiques comme les fortes concentrations humaines
et urbaines dans lesquelles sont concentrés le pouvoir politique et économique,
les activités économiques et financières dominantes et intégratrices, les fonctions
d'innovation et les noeuds de transports. Par exemple, Londres et Paris,
métropoles de niveau mondial, concentrent le pouvoir politique, financier,
économique et culturel, à l'image de leurs puissants centres d'affaires. Ces
centres financiers et économiques de premier ordre sont des centres moteurs à
l'échelle européenne mais aussi à l'échelle mondiale. La lisibilité de la puissance
économique se traduit par des paysages urbains caractéristiques : gratte-ciel
futuristes tel le Gherkin abritant au coeur du Londres des affaires une grande
compagnie d'assurances suisse. La verticalité de l'urbanisme change l'image du
centre historique. Tous les grands centres d'affaires sont marqués par les mêmes
caractéristiques.
A côté de cette concentration traditionnelle, se développent des métropoles
situées en périphérie, décidées à jouer elles aussi un rôle de centre. La croissance
de Berlin, Stockholm, Athènes ou Helsinki montre que ce dynamisme n'est pas
réservé uniquement aux espaces considérés comme les plus puissants.
On assiste aussi au renouveau ou à la croissance de nombreux espaces littoraux,
en particulier en Méditerranée, bénéficiant de régions dynamiques portées par
de puissantes métropoles et bénéficiant de la croissance du tourisme, de la
modernisation de l'agriculture et de la littoralisation des industries récentes, qui
se développent grâce à une fiscalité souvent attractive pour les investisseurs et à
un cadre culturel et paysager de qualité. Cela permet parfois de soutenir des
activités plus traditionnelles.