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Voici un sujet que je viens de bosser, tiré du Hachette éducation 2010 2011, ce sujet fait partie du point du programme "Des réalités géographiques locales à la région où vivent les élèves".
Pourquoi les mutations récentes des espaces urbains français sont-elles un enjeu du développement durable ?
Eléments de réponse :
La politique de développement durable pour les villes vise l’amélioration des conditions de vie des habitants, le maintien ou l’amélioration du dynamisme économique et la protection de l’environnement naturel.
L’étalement des villes pose la question de la protection de l’environnement
80% des Français vivent aujourd’hui sur des territoires urbanisés qui s’étendent de plus en plus avec pour corollaire : le mitage de l’espace rural et les atteintes aux milieux naturels, la densification des migrations pendulaires et la consommation d’énergie, la production de gaz à effet de serre et la pollution de l’air liée aux transports, l’intégration au sein de l’habitat urbain d’usines Seveso, autrefois en périphérie des villes, les risques d’inondations (constructions proches des littoraux ou des cours d’eau, bétonisation qui favorise le ruissellement. L’augmentation de la population urbaine accroît également la production de déchets, les pollutions de l’eau, du sol et du sous-sol.
La politique de développement durable pour les villes impose donc la mise en œuvre de projets qui s’inscrivent de plus en plus fréquemment dans des programmes d’Agenda 21 (selon les prérogatives du sommet de la Terre organisé à Rio en 1992 sous l’égide des Nations unies). Ces Agenda 21 ont pour objectif la meilleure gouvernance de l’espace urbain (rénovation ou réhabilitations du centre-ville densification de l’espace périurbain pour limiter l’étalement), la limitation du parc automobile (valorisation des transports en commun, des modes de déplacement non motorisés, création de zones piétonnes), la réduction de la pollution, le recyclage des déchets, les économies d’énergies rendues possibles par les nouvelles normes d’urbanisme (rénovation ou réhabilitation des quartiers anciens avec de nouvelles normes d’isolation), la limitation des risques (industriels, d’inondations).
La politique de développement durable vise aussi la protection et la valorisation du patrimoine historique et architectural des villes, en particulier des centres-villes.
La politique de développement durable vise l’équité économique et sociale au sein des espaces urbains
Les villes se caractérisent par d’importants contrastes sociospatiaux : les banlieues, certains quartiers du centre-ville concentrent les difficultés économique, les friches industrielles, l’insuffisance des services de proximité. Le chômage a pour corollaire la précarité, les incivilités, la violence dans des espaces qui se marginalisent. La politique de développement durable tente donc de réduire la ségrégation sociale et de revitaliser ces quartiers par la création de commerces de proximité, de services administratifs, culturels (bibliothèque, médiathèques) ou supèrieurs (universités), de nouvelles zones d’activités privilégiant les industries de haute technologie (technopôles) dans le cadre de ZAC ou de zones franches.
La politique de développement durable vise davantage d’équité par une politique d’urbanisme soucieuse d’assurer in cadre de vie plus agréable dans les quartiers diffciles, avec de nouvelles normes de construction, la création d’espaces verts, la densification du réseau des transports en commun pour désenclaver les quartiers mis à l’écart. L’ambition d’une mixité sociale dans les écoles doit aussi contribuer à l’homogénéisation sociale des quartiers, à l’équité sociale qu’ambitionnent les politiques de développement durable.
La réussite de ces ambitions impose encore la participation active de tous les citoyens à la gestion de leur territoire.
Pourquoi les mutations récentes des espaces urbains français sont-elles un enjeu du développement durable ?
Eléments de réponse :
La politique de développement durable pour les villes vise l’amélioration des conditions de vie des habitants, le maintien ou l’amélioration du dynamisme économique et la protection de l’environnement naturel.
L’étalement des villes pose la question de la protection de l’environnement
80% des Français vivent aujourd’hui sur des territoires urbanisés qui s’étendent de plus en plus avec pour corollaire : le mitage de l’espace rural et les atteintes aux milieux naturels, la densification des migrations pendulaires et la consommation d’énergie, la production de gaz à effet de serre et la pollution de l’air liée aux transports, l’intégration au sein de l’habitat urbain d’usines Seveso, autrefois en périphérie des villes, les risques d’inondations (constructions proches des littoraux ou des cours d’eau, bétonisation qui favorise le ruissellement. L’augmentation de la population urbaine accroît également la production de déchets, les pollutions de l’eau, du sol et du sous-sol.
La politique de développement durable pour les villes impose donc la mise en œuvre de projets qui s’inscrivent de plus en plus fréquemment dans des programmes d’Agenda 21 (selon les prérogatives du sommet de la Terre organisé à Rio en 1992 sous l’égide des Nations unies). Ces Agenda 21 ont pour objectif la meilleure gouvernance de l’espace urbain (rénovation ou réhabilitations du centre-ville densification de l’espace périurbain pour limiter l’étalement), la limitation du parc automobile (valorisation des transports en commun, des modes de déplacement non motorisés, création de zones piétonnes), la réduction de la pollution, le recyclage des déchets, les économies d’énergies rendues possibles par les nouvelles normes d’urbanisme (rénovation ou réhabilitation des quartiers anciens avec de nouvelles normes d’isolation), la limitation des risques (industriels, d’inondations).
La politique de développement durable vise aussi la protection et la valorisation du patrimoine historique et architectural des villes, en particulier des centres-villes.
La politique de développement durable vise l’équité économique et sociale au sein des espaces urbains
Les villes se caractérisent par d’importants contrastes sociospatiaux : les banlieues, certains quartiers du centre-ville concentrent les difficultés économique, les friches industrielles, l’insuffisance des services de proximité. Le chômage a pour corollaire la précarité, les incivilités, la violence dans des espaces qui se marginalisent. La politique de développement durable tente donc de réduire la ségrégation sociale et de revitaliser ces quartiers par la création de commerces de proximité, de services administratifs, culturels (bibliothèque, médiathèques) ou supèrieurs (universités), de nouvelles zones d’activités privilégiant les industries de haute technologie (technopôles) dans le cadre de ZAC ou de zones franches.
La politique de développement durable vise davantage d’équité par une politique d’urbanisme soucieuse d’assurer in cadre de vie plus agréable dans les quartiers diffciles, avec de nouvelles normes de construction, la création d’espaces verts, la densification du réseau des transports en commun pour désenclaver les quartiers mis à l’écart. L’ambition d’une mixité sociale dans les écoles doit aussi contribuer à l’homogénéisation sociale des quartiers, à l’équité sociale qu’ambitionnent les politiques de développement durable.
La réussite de ces ambitions impose encore la participation active de tous les citoyens à la gestion de leur territoire.
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